Arrivée d'Agnès DUMONT, Développeuse chez PULSALYS pour le projet ICCPI
20 février 20193 questions à Agnès DUMONT Développeuse chez PULSALYS pour le projet ICCPI
Quels sont votre formation et votre parcours ?
Après mon DEUG de biologie à l’université Claude Bernard de Lyon, j’ai souhaité me tourner vers un cursus plus technique. J’ai donc intégré l’EPHE (École Pratique des Hautes Études) en pratiquant un stage longue durée au sein d’un laboratoire d’oncopharmacologie au centre de lutte contre le cancer d’Angers. Cela a développé mon goût pour la recherche appliquée, proche des patients. J’ai finalisé mon parcours par un master 2 en biologies cellulaire et moléculaire. Par la suite, j’ai travaillé dans des laboratoires de virologie à Paris et j’ai eu la chance d’intégrer l’institut Pasteur de Hong-Kong en développant un test sérologique afin de détecter certains virus de grippe. Enfin, je me suis envolée pendant 8 ans pour Montréal, afin de me spécialiser en séquençage d’ADN haut-débit au sein d’une plateforme de service.
Quelle est votre fonction chez PULSALYS ?
PULSALYS m’a recrutée afin de démontrer la fiabilité et la performance d’une technique très prometteuse développée par l’équipe du Dr Merabet à l’institut de de génomique fonctionnelle de Lyon. Cette technologie permet non seulement de trouver des partenaires protéiques pour une cible d’intérêt mais également la recherche de molécules ayant un effet sur l’interaction de 2 protéines connues. Cette méthode sera un outil très utile pour les industriels afin de caractériser des molécules à visée thérapeutiques.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre la structure et quels sont vos souhaits ?
J’aime axer mon travail sur du développement technologique à visée thérapeutique, j’espère pouvoir apporter mon expertise dans ce domaine. Les sociétés comme PULSALYS sont plus que nécessaires afin de valoriser les travaux des chercheurs du secteur public et de les rendre accessible au monde industriel. Cela me semble important bien-sûr mais surtout il est nécessaire d’établir de plus en plus de ponts entre académie et industrie afin de montrer que l’un ne va pas sans l’autre.