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HYPERION SEVEN

La startup Hyperion Seven révolutionne la captation d’images aériennes, grâce à ses solutions de drones pourvues d’un système ultra-sécurisé, écartant tout risque de chute sur le public et les infrastructures à risques. Le premier drone filaire innovant français entièrement sécurisé combine des technologies connectées, faisant de lui « l’objet volant qui ne tombe jamais » grâce à un dispositif breveté, issu de 5 années de recherche au sein de 2 laboratoires lyonnais (L-VIS et LGL-TPE). La startup, récemment lauréate de plusieurs appels à projets, a déjà réalisé de nombreux essais concluants. Elle ambitionne d’accéder au marché de la surveillance des territoires grâce à un agrément sécurité obtenu auprès de la DGAC mais aussi celui de la retransmission des évènements sportifs et culturels.

Hyperion Seven logo

Un dispositif unique en France entièrement sécurisé respectant les directives de la DGAC

Jusqu’à aujourd’hui, aucun drone n’était à l’abri d’une chute aux conséquences parfois lourdes, si bien que la réglementation reste assez stricte sur les zones de survol du public. C’est pour répondre à cette problématique que la startup Hyperion7, créée en 2019, a développé une solution entièrement sécurisée pour la captation aérienne grâce à un drone filaire combinant des technologies connectées, faisant de lui « l’objet volant qui ne tombe jamais » en cas de pertes de contrôle, panne de moteur ou tout autre incident.

“Notre dispositif breveté est un atout sécurité important puisqu’il est sûr, discret et impossible à pirater. Il est composé d’un treuil intelligent avec un mât télescopique, d’un câble résistant à 500 Kg, d’un drone fiable français et d’un parachute ascensionnel embarqué”, explique Olivier Nier, CEO d’Hyperion7. Suite à plus de trente tests réalisés en collaboration avec la DGAC, Hyperion7 a obtenu un agrément sécurité (Specific Operations Risk Assessment) lui conférant une plus grande liberté d'action.

Une innovation issue de la recherche et de collaborations diverses

Incubée par PULSALYS, la startup, portée par Olivier Nier, chercheur qui a endossé le rôle d’entrepreneur, avec une équipe de 10 personnes est issue de plusieurs années de recherche. Le projet a été mis sur pied en 2015 par 7 associés réunis autour des travaux menés par les équipes d’Olivier Nier et de Philippe Grandjean, respectivement issus du Laboratoire de Vulnérabilité et d’Innovations dans le Sport (L-VIS : UCBL) et du Laboratoire de Géologie de Lyon (LGL-TPE : UCBL, ENS de Lyon et CNRS). La création de la startup en 2019 s’est faite autour de collaborations avec Hexadrone, fabricant stéphanois du drone modulaire spécifique Tundra, Rip Air, fabricant de la voile ascensionnelle, Euromedia, acteur incontournable de la captation d’évènements sportifs, Matra Electronique sur la partie électronique, Airbus sur le développement d’un drone inaudible mais aussi avec Gore, fabricant de câble spécifique aux USA pour la NASA.

“Nous sommes en permanence dans une optique de collaboration et d’innovation. Nous sommes par exemple en train de développer une solution spécifique pour les courses de chevaux et de chameaux en partenariat avec le Groupement Technique des Hippodromes Parisiens (GTHP). Nous nous sommes également rapprochés de GENETEC pour la surveillance des stades et des sites des prochains Jeux Olympiques.”, soutient Olivier Nier.

Drone qui ne tombe jamais
La startup Hyperion boostée par PULSALYS

L’appui stratégique, humain et financier de PULSALYS

Dès le départ, PULSALYS et Lyon Ingénierie Projets (LIP) ont soutenu les chercheurs en les aidant à structurer ce projet à très fort potentiel et à positionner leur startup. PULSALYS a également financé le développement du premier prototype d’Hyperion7 et a déposé le brevet qui couvre le projet sur le système de sécurité inédit. “Grâce à PULSALYS, nous avons pu avoir les compétences nécessaires en développement technologique et les meilleurs conseils sur la propriété intellectuelle”, explique Olivier Nier. Arrivée chez PULSALYS avec un projet encore brut, la startup a bénéficié de suivis personnalisés et d’un programme d’incubation avec formations continues afin de mettre en valeur son expertise sur les marchés correspondants.

De belles perspectives sur des marchés en croissance pour partir à la conquête du ciel

Dernièrement, Hyperion7, avec le soutien de Minalogic, a été lauréat de l’appel à projets R&D Booster lancé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et a obtenu un financement de 500 000€ qui permettra l’achat de matériels et le recrutement d’ingénieurs dans le but de réaliser une nouvelle solution plus performante notamment en associant plusieurs capteurs sur le même drone pour assurer la sécurité des sites sensibles avec l’appui du pôle Axelera. Mais la startup ne compte pas s’arrêter là ! Elle fait également parti du projet FLYRADAR, lauréat de l'appel d’offre européen RISE, dont l’objectif est l'étude d'un radar bi-mode à basse fréquence installé à bord d'un drone léger pouvant aller sur Mars afin de détecter la présence d'eau.

Aujourd’hui, le marché de la captation visuelle des événements sportifs et culturels est estimé à 400 millions d’euros en France avec une hausse prévue de 10% par an, tandis que le marché de la surveillance des territoires est estimé à 29 milliards d’euros en France. La startup Hyperion7 a réalisé ces derniers mois plusieurs essais concluants lors de différents évènements et souhaite toucher dès 2021 les marchés de la surveillance des territoires et des évènements sportifs et culturels en commercialisant son système de sécurité adaptable à n’importe quel drone.

Avec ses nombreuses applications et les opportunités qui se présentent, le drone entièrement sécurisé made by Hyperion7 est prêt à se lancer à la conquête du ciel. Bon vent !

L'équipe Hyperion Seven autour du drone sécurisé

En bref

  • Création : 16 juillet 2019
  • Lieu : Claix (38)
  • Co-fondateurs : Olivier Nier, Philippe Grandjean, Jérôme Pinault, Laurent Daum, Nils Gouisset, Eric Lancelin, David Nicaise
  • Nombre de personnes : 7
  • Site internet : www.hyperionseven.com
  • Laboratoires impliqués : Laboratoire de Vulnérabilité et d’Innovations dans le Sport (L-VIS : UCBL) et le Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (LGL-TPE : UCBL, ENS de Lyon et CNRS)
  • Chercheurs impliqués : Olivier Nier, Philippe Grandjean