Edito de Louis Vovelle, Senior Vice President Innovation and R&D Elkem, Président du pôle de compétitivité Techtera, Président de la plateforme collaborative Axel’One et Président du comité d’évaluation Institut Carnot I@L

Au cours de ces 10 dernières années, notre approche industrielle a radicalement changé donnant naissance à l’Industrie 4.0 soit la transformation de l’industrie et de la production par l’introduction des nouvelles technologies en grande partie numériques. Cette mutation a conduit à l’absolue nécessité de programmes collaboratifs intégrant un corpus plus diversifié de compétences et de technologies qui se retrouvent dans un salon tel que « Global Industries ». En France et en Europe, plusieurs facteurs ont concouru à cette accélération :

• Economiques – La nécessité d’accompagner la croissance à travers une réindustrialisation compétitive.
• Sociétaux – L’enjeu environnemental avec l’obligation de limiter/diminuer les émissions CO2, de recycler nos déchets et nos sous-produits et de penser écoconception de nos produits et nos procédés.
• Technologiques – La numérisation et l’exploitation systématique des données permettant aux différentes technologies d’être plus rapides et « intelligentes ». 

Dans cette révolution intellectuelle et structurelle où de nouvelles compétences sont nécessaires, je veux souligner la convergence des feuilles de route stratégiques des universités et leurs SATTs telles que PULSALYS, des instituts Carnot, des plateformes collaboratives et des pôles de compétitivité avec les industriels. Ces collaborations permettent de faire émerger les technologies de demain et nous avons su travailler collectivement sur cette thématique de l’Industrie 4.0. Quelques exemples me paraissent importants :

• Axel-One Analysis, consortium d’industriels et de PME sur l’analyse en ligne, un des piliers des procédés intelligents,
• Un laboratoire commun Processium/LGPC (CP2M) menant à des projets autour de l’acquisition et l’exploitation des données procédés.
• De nouveaux procédés de transformation telle que l’impression 3D dans une plateforme comme 3DFab et sa spin-off (start-up) 3Deus Dynamics maturée par PULSALYS.

La liste pourrait continuer. Elle rend compte d’une extraordinaire richesse et de ce besoin d’interroger et lier les nouvelles technologies afin qu’elles puissent se développer. Il est essentiel, pour ELKEM, dans un monde toujours plus rapide et connecté de pouvoir les explorer avec ses partenaires afin de concourir à de nouvelles Innovations durables et porteuses de croissance.