Bienvenue à Marcelline ANDRIANASOLO, Développeuse au sein de la startup Okeenea Digital

Quels sont votre formation et votre parcours ?

Intéressée par l’expérience sensible de l’espace, je m’oriente dès ma première année d’étude supérieure vers les arts du spectacle pour étudier la création et la composition scénographique. En comprenant que le processus de création se base sur des approches à la fois sensorielle, cognitive, mais aussi sociale, je décide de m’orienter vers une licence pluridisciplinaire en sciences sociales. Cette licence éclairera ma réflexion du point de vue de la production des espaces urbains. Je me forme actuellement au sein du master d’anthropologie à Lyon 2, spécialisé dans les nouveaux modes de médiation. Ma réflexion se poursuit avec une approche écologique, qui consiste à penser l’expérience en termes de relations entre sujet, milieu et objet. 

Pouvez-vous nous présenter le projet dans lequel vous êtes impliqué ainsi que votre fonction ?

Intégrée au sein du laboratoire de recherche Environnement Ville société, j’ai rejoint PULSALYS en tant que stagiaire chargée d’enquête ethnographique. Nous travaillons avec la startup Okeenea Digital du groupe Okeenea, sur le projet Ethnographie – Humanités Numériques et Mobilités des Personnes Autrement Capacités. Ce projet vise à étudier les modalités de déplacement et de négociation de l’espace urbain afin d’appuyer le développement d’assistants adaptés aux personnes en situation de handicap. Mon rôle consiste à recueillir des données en première personne, de personnes en situation de handicap à l’aide d’un oculomètre mobile. Je dois également participer au traitement et à l’analyse des données, à la réalisation du secrétariat du projet, ainsi qu’à la formalisation des résultats de l’enquête via des systèmes de gestion de données adaptés. 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre ce projet et quels sont vos souhaits ?

En rejoignant le projet, j’ai l’opportunité de me former à une méthodologie qui m’intéresse tout particulièrement : le recueil de données en première personne. L’objectif du projet étant de penser à l’élaboration d’outils adaptés aux personnes en situation de handicap, il est tout à fait nécessaire et pertinent de prendre en compte un savoir produit par et pour ces mêmes personnes. La démarche initiée par ce projet devrait selon moi s’étendre à l’ensemble des recherches appliquées.